Les élémentaires sont partis à la découverte de l’apiculture, le temps d’un après-midi.
Nous nous sommes installés dehors pour parler des insectes pollinisateurs et les observer. Pas toujours facile de reconnaître une abeille parmi les guêpes, les frelons européens ou asiatiques, les bourdons, les syrphes, etc. Et toutes les abeilles ne font pas de miel, ne vivent pas en colonie et n’arborent pas de rayures noires et jaunes : l’abeille charpentière, par exemple, est noire.
Nous avons cherché dans la cour où nous pourrions en observer. Une enfant a rapidement signalé la présence de trèfles. Ils sont en effet particulièrement mellifères ! Plusieurs abeilles, domestiques ou sauvages, étaient justement en train de butiner.


Nous nous sommes ensuite intéressés à la ruche elle-même : pourquoi une ruche, pourquoi sous cette forme, à quoi servent chaque partie, où récole-t-on le miel ? Combien y a-t-il d’abeilles dans une ruche ?… 100 ? Plus ! 1000 ? Plus ! 10 000 ?? Plus !! Réponse : de 30 000 à 60 000 !
Il s’agissait ensuite de reproduire une partie du travail des apiculteurs, à travers plusieurs étapes. Des petits groupes, de 2 à 4 enfants, se sont constitués pour accomplir des missions : bâtisseurs, désoperculateurs, extracteurs, vérificateurs, filtreurs et distributeurs.
- Les bâtisseurs : ils avaient pour objectif de reconstituer la ruche (vide d’abeilles bien sur !), du plancher au toit. Placer le corps sur le plancher, et insérer tous les cadres cirés, puis la grille à reine, la hausse remplies de cadres et le toit.

Puis place à l’extraction du miel, dans la classe :
- Les désoperculateurs : avec un grand couteau à désoperculer, ils ont libéré le miel de leur protection de cire et placer les cadres désoperculés dans l’extracteur


- Les extracteurs : ils ont utilisé l’extracteur, une sorte d’énorme essoreuse à salade (dixit un enfant ), pour faire sortir le miel des alvéoles sans les abimer
- Les vérificateurs : ils ont vérifié, à l’aide du réfractomètre, que le taux d’humidité du miel ne dépassait pas 18,5%

- Les filtreurs : ils ont pesé le seau vide, installé le filtre, puis ouvert la vanne de l’extracteur pour faire couler le miel dans le seau


- Les distributeurs : ils ont pesé le seau rempli pour calculer le poids du miel récolté, et vérifier qu’il y en avait assez pour remplir tous les pots de 30g de la classe. Réponse : oui il y en avait bien assez ! « On est large ! » Ils ont distribué un pot par personne. Les distributeurs de la ruche ont pris l’initiative de faire toutes les étiquettes. Chez les explorateurs, les distributeurs pesaient chaque pot et chacun a fait son étiquette.



Entre temps, il y a aussi eu une petite pause dégustation : on mâchouille la cire imbibée de miel (et on la redépose dans son papier). Miam !


Plus qu’à essayer la tenue pour se mettre parfaitement dans la peau d’un apiculteur !











